Ces différentes saisies ont eu lieu dans les Bureaux de Douanes de Pôgô (Frontière Côte d’Ivoire-Mali), d’Assuéfry (Frontière Côte d’Ivoire-Ghana) et à la Brigade Mobile de Man.

La première portant sur 8.250 munitions de calibre 12, a eu lieu le vendredi 10 février 2017, à bord d’un véhicule Mercedes, immatriculé 391 AT 01, en provenance de Zegoua-Mali, ont été interpelés par les agents exerçant au Bureau des Douanes de Pôgô.

Exploitant une information de source anonyme, le Commandant KOUADIO Kouakou Benoît et ses éléments ont mis le grappin sur cette étrange marchandise, soigneusement dissimulée sous les sièges avant et arrière de la Mercedes. Ce sont au total quatre (04) caches de munitions contenant 8.250 munitions de types calibre 12, d’un poids total de 355 kilogrammes qui ont été saisies. Elles étaient enfouies sous les sièges de la voiture, des plaquettes de tôle couvrant ces caches spécialement aménagées pour la cause.

Citant les articles 31 et 287/a du Code des Douanes, le Chef de Bureau KOUADIO Kouakou Benoit a relevé que cette infraction constitue une importation sans déclaration de marchandises prohibées.

Il a rappelé que la Douane, outre la mission fiscale, a aussi une mission de protection des populations qui est de plus en plus affirmée.

Présent sur les lieux, le Colonel KAMAGATE Ibrahima, Directeur Régional des Douanes de Korhogo, a salué cette belle performance et surtout le professionnalisme des agents.

Il en a profité pour inviter la population à adopter un comportement citoyen et à saisir les services de douane en cas de constat suspect.

Il est important de rappeler que ce Bureau est à sa seconde saisie de munitions. La prémière remonte à Mars 2016 et concerne 5.250 minutions.

La seconde porte sur 20.358 kilogrammes de noix de cajou saisies par le Bureau des Douanes d’Assuéfry, et a été réalisée le 11 février 2017 sur l’axe principal Assuéfry- frontière Ghana.

La disposition du Code des Douanes interdisant l’exportation en contrebande de marchandises prohibées à titre absolu, a ainsi été mise en exécution par le Bureau des Douanes d’Assuéfry.

Sur instruction du Colonel KOUAKOU Boko Antoine, Directeur Régional des Douanes d’Abengourou, le Lieutenant N’CHO Atsain Pascal et ses éléments ont empêché une sortie frauduleuse de 234 sacs de noix de cajou.

Expliquant les circonstances de cette saisie, le Lt N’CHO Atsin Pascal a précisé que celle-ci a été possible grâce à une patrouille méthodiquement planifiée à des points stratégiques. Ainsi, vers 04 heures du matin, après avoir aperçu les manoeuvres suspectes de deux camions, l’alerte a été donnée aux éléments en faction et a permis d’immobiliser lesdits camions et d’en interpeller les conducteurs. Ces deux camions de marque MERCEDES dont l’un, immatriculé 5455 HA 01 et l’autre 2012 GT 01 et leurs chargements ont ainsi été saisis puis acheminés sur Bondoukou.

Les noix de cajou étaint reconditionnées dans 234 sacs d’origine ghanéenne, estimés à plus de 20.358 kg. 

Le Directeur Régional des Douanes, le Colonel KOUAKOU Boko Antoine, a lancé un appel à l’endroit des Chefs de villages et Leaders de jeunes, afin que ceux-ci appuient les Douanes dans la lutte contre l’exportation en contrebande de nos matières premières.

La dernière saisie concerne 52.677 kilogrammes de cacao et a eu lieu le mercredi 15 février 2017 sur la voie menant à la Guinée.

Cette opération a connu un succès grâce à une information anonyme faisant état de la sortie de deux camions chargés de cacao à destination de la Guinée.

Les éléments du Chef de Subdivision de la Surveillance et des Interventions, le Commandant BLE Zakariza, ont tendu une embuscade et aux environs de 04 heures du matin, les deux véhicules ont été interceptés.

Cette infraction constitue une violation des dispositions des articles 31, 273, 289 et 298 du Code des Douanes.

Le Commandant BLE Zakariza a invité les populations à éviter de s’adonner à ces trafics qui plombent l’économie du pays. Aussi, a-t-il indiqué que les deux sorties reconnues pour l’exportation de nos matières premières, sont les Ports Autonomes d’Abidjan et de San Pedro.